Epeesmaconniques
Acclamation :
C’est l’interjection qui, dans le rituel d’ouverture ou de fermeture des travaux, suit le « signe » et la « batterie ». Dans le Rite Français, c’est: « Liberté – Egalité – Fraternité ».

Accolade :
C est le premier signe qu’apprend le franc-maçon. Elle se pratique sous la forme d’une triple accolade. C’est le baiser de paix et de fraternité.

Accompagner :
En principe, un franc-maçon ne se déplace pas dans le temple sans être accompagné: c’est un signe de déférence pour le dignitaire, de soutien pour le frère. On accompagne et on raccompagne un dignitaire, on accompagne un profane durant toute son initiation.

Adoption :
La maçonnerie féminine fut au début exclusivement une maçonnerie d’adoption, c’est-à-dire qu’elle était placée sous la protection, voire sous la tutelle de la maçonnerie masculine.

Affichage :
Chaque candidature de profane doit être annoncée pendant plusieurs semaines sous la forme d’une fiche comportant photo, adresse et profession, exposée dans le hall du temple ou du siège de l’obédience, afin que les frères qui le connaissent puissent éventuellement communiquer les griefs qu’ils auraient contre son admission.

Affiliation :
Se dit d’un maçon déjà initié qui adhère à une nouvelle loge.

Agape :
Repas en commun qui suit généralement la tenue de la loge.

Age :
A chaque degré, c’est-à-dire à chaque stade de l’évolution du maçon, correspond un âge symbolique décompté en 3, 5 et 7 années. Un apprenti maçon, premier grade, premier degré, a maçonniquement 3 ans Un compagnon, 2e grade, deuxième degré, a 5 ans;

Un maître, 3e grade, troisième degré, a 7 ans.

C’est une façon de rompre avec les normes de vie profanes. Quels que soient leur âge réel et leur ancienneté maçonnique, tous les frères apprentis ont 3 ans.

Ajournement :
C’est la décision prise par les maîtres de la loge de remettre à plus tard l’initiation d’un profane, généralement parce qu’ils estiment qu’il n’est pas prêt à entrer en maçonnerie ou qu’un complément d’information est nécessaire.

Allumage des feux :
C’est la cérémonie rituelle d’installation d’une nouvelle loge.

Appartenance :
S’emploie dans des expressions comme « double appartenance ». Se dit d’un maçon qui est inscrit dans deux loges d’obédiences différentes.

Architecture (Morceau d’architecture) :
Discours prononcé en loge.

Atelier :
Désigne le groupement de base en maçonnerie. Pour travailler, les francs-maçons se réunissent en ateliers. Chaque atelier prend un nom distinctif. Les ateliers travaillant aux 1er, 2e et 3e degrés sont les ateliers bleus et prennent l’appellation de loges.

Atelier supérieur :
Atelier travaillant au-dessus du 3e degré, c’est-à-dire composé de frères ayant atteint au moins le 4e degré. S’appelle aussi atelier de hauts grades ou atelier de perfectionnement.

Attache :
Terme employé à la Grande Loge de France. Correspond à « scrutin pour l’initiation d’un profane ».

Attouchement :
Signe de reconnaissance entre francs-maçons. Consiste en une certaine façon de serrer la main, suivant des règles bien précises et qui diffèrent suivant le grade du maçon.

Attributs :
Désignent les décors et les bijoux d’un dignitaire maçonnique.

Augmentation de salaire :
Signifie le passage du franc-maçon au grade supérieur.

Autel :
Table située devant le plateau du vénérable et sur laquelle sont déposés les outils de travail maçonnique. Les outils varient selon le rite et le grade d’ouverture des travaux. C’est devant cet autel que les francs-maçons prêtent serment.

Bandeau :
Bande de tissu noir qui couvre les yeux de tout profane lorsqu’il est introduit dans le temple, soit pour y être entendu, soit pour y être initié, afin qu’il ne puisse identifier les frères présents. On dit « interrogatoire sous le bandeau ».

Bannière :
Chaque atelier peut posséder la sienne. Cette habitude s’est perdue car, sous l’occupation, la plupart des bannières ont disparu.

Banquet blanc :
Banquet maçonnique auquel les profanes sont admis.

Banquet d’obligation :
Banquet annuel prescrit par le règlement de l’obédience. C’est une des plus vieilles traditions maçonniques. On l’appelle encore « banquet rituel »parce qu’il est conduit suivant un cérémonial très précis. N’y participent que des maçons. Il a lieu à la St Jean d’été et à la St Jean d’hiver.

Barrique :
Dans un banquet maçonnique, désigne la bouteille.

Batterie :
C’est un rite qui consiste à frapper dans ses mains selon un rythme particulier à chaque grade et à chaque rituel. Il y a des batteries d’allégresse, des batteries de deuil et des batteries de salutations. Les batteries de maillets sont réservées aux dignitaires visiteurs.

Bijoux :
Attributs portés en sautoir par un officier de la loge ou un dignitaire. Ils varient suivant la fonction et représentent certains outils du maçon opératif, comme l’équerre, le niveau, la perpendiculaire.

Boule :
Dans une loge, le vote pour l’admission d’un profane à l’initiation se fait par boules blanches ou noires. En cas de vote « contre », le maçon met une boule noire dans l’urne, la boule noire ayant une valeur très supérieure à la blanche.

Ce serait l’origine de l’expression « blackbouler » passée dans le monde profane.

Breuvage d’amertume :
Liquide très amer que le profane doit boire au cours de la cérémonie d’initiation, dans la coupe d’amertume.

Cabinet de réflexion :
Pièce étroite et obscure dont les murs sont recouverts de symboles et dans laquelle le profane est enfermé avant son initiation afin qu’il puisse y méditer. C’est là qu’il devra rédiger son testament philosophique.

Canon :
Terme employé dans les banquets rituels pour désigner le verre à boire.

Capitation :
Cotisation annuelle que doit verser chaque maçon. Une partie en reste à la loge et l’autre est versée à l’obédience. On l’appelle aussi impôt de capitation.

Carré long :
Désigne le rectangle en tant que figure symbolique.

Cène ou Sainte Cène :
Repas mystique, élément essentiel du rituel des grades Rose-Croix. C’est une représentation du dernier repas du Christ avec ses disciples.

Chaîne d’union :
Rite durant lequel les maçons se tiennent par la main en formant un cercle, symbole de l’union fraternelle, chaque frère représentant un maillon de la chaîne.

Chaire ou Chaire du Roi Salomon :
Siège occupé par le vénérable dans la loge.

Chambre de milieu :
Assemblée des maîtres-maçons de la loge.

Chapitre :
Désigne l’atelier des Rose-Croix.

Charger :
Remplir des verres au cours du banquet rituel: « chargez les canons! »

Charte :
Document officiel qui garantit la régularité d’une loge et lui donne le droit de travailler sous le couvert de l’obédience à un rite bien défini.

Collier :
Terme utilisé à la Grande Loge Nationale Française à la place du terme « sautoir ».

Colloque :
Débat organisé par un sujet profane entre spécialistes francs-maçons et profanes. A plusieurs reprises, le Grand Orient de France a pris l’initiative de réunions de ce genre sur des sujets d’actualité.

Colonnes :
Il s’agit des deux colonnes symboliques qui se dressent à l’entrée de chaque temple maçonnique: J (Jakin) et B (Boaz). Représentation des colonnes d’airain érigées devant le Temple de Salomon et nommées dans la Bible.

Colonne d’harmonie :
Orchestre ou musique enregistrée, destinés à accompagner certaines parties du rituel ou les initiations.

Conseil de l’ordre :
Organe directeur du Grand Orient de France. Assemblée permanente composée de 33 francs-maçons élus.

Conseil fédéral :
Désigne l’organe directeur de la Grande Loge de France comme de la Grande Loge Féminine de France. Se compose tous deux également de 33 maîtres-maçons ou maçonnes élus.

Convent :
Assemblée générale annuelle de tous les députés des loges d’une obédience. Cette assemblée souveraine fixe l’orientation à donner à l’obédience, son organisation, et nomme ses dirigeants.

Cordon :
Large ruban dont la couleur varie suivant l’obédience et, éventuellement, la fonction et le degré. Elle repose sur l’épaule droite, barre la poitrine et rejoint la hanche gauche. Un bijou symbolique peut y être suspendu. Les cordons sont souvent somptueusement décorés.

« Cordonnite » :
Argot maçonnique qui désigne le goût excessif de certains frères pour les dignités maçonniques et les hauts grades.

Couvreur :
Ou frère couvreur, désigne l’officier de la loge chargé de la garde de la porte du temple; écarte les profanes indiscrets.

Couvrir le temple :
Quitter la loge au cours d’une tenue, c’est-à-dire d’une cérémonie ou séance de travail rituelle. Ceci ne peut se faire qu’avec l’autorisation du vénérable.

Décors :
Ce sont les bijoux et ornements rituels que porte un maçon durant les travaux ou les cérémonies. Le tablier est la base du décor maçonnique. Il est composé d’un rectangle en peau ou en soie, surmonté d’une bavette triangulaire relevée ou baissée suivant le grade. Il est décoré à partir du grade de maître.

Degrés :
Ils correspondent à des grades ou divisions de l’échelle initiatique.

Dans chaque obédience et chaque rite, les trois premiers degrés symboliques sont : apprenti, compagnon et maître.

Ensuite ce sont les hauts grades qui vont du 4e au 33e degrés (voir grades).

Egrégore :
Cohésion, communion spirituelle qui unit l’ensemble des frères d’une loge lors de travaux ou d’une cérémonie particulièrement réussie.

Elévation :
Synonyme d’augmentation de salaire. On dit par exemple « élévation à la maîtrise ».

Enfant de la Veuve :
Ce terme désigne plus spécialement le maître-maçon, mais est aussi employé pour tout maçon quel que soit son grade. Cette appellation se réfère à la légende d’Hiram, le grand architecte du Temple de Salomon. Chaque maître est considéré comme une réincarnation d’Hiram et, comme tel, enfant de sa veuve.

Enquête :
Avant de faire voter les frères de la loge sur l’admission d’un profane à l’initiation, le vénérable désigne trois enquêteurs parmi les membres de la loge, chacun ignorant les deux autres. Chacun d’eux fera un rapport écrit anonyme qui sera lu en loge. L’un de ces rapports portera par exemple sur la vie du profane, l’autre sur ses soucis intellectuels et spirituels, le troisième sur son insertion dans la vie sociale.

Epée :
Pour les francs-maçons, l’épée symbolise la protection, mais surtout la force spirituelle. Elle est fortement employée lors de l’initiation et des cérémonies officielles comme la réception d’un dignitaire. A cette occasion, les frères forment la « voûte d’acier »avec leurs épées.

Epée flamboyante :
C’ est une épée à lame sinueuse. Elle est réservée au vénérable et symbolise la puissance spirituelle. Ce n’est pas une arme, mais un instrument de transmission. Le vénérable s’en sert pour initier.

Epreuves :
Lors de l’initiation, le profane subit un certain nombre d’épreuves destinées à vérifier les qualités qui lui ont été prêtées.

Etoile flamboyante :
Etoile à cinq branches ou pentagramme. C’est une figure symbolique d’origine pythagoricienne.

Expert :
Officier de la loge chargé de reconnaître les frères visiteurs, de les accompagner à leur place respective, d’accompagner également chaque maçon dans ses déplacements au cours des travaux.

Fils de la lumière :
Surnom que l’on donne à un franc-maçon.

Flambeau :
C’est le chandelier que l’on utilise dans les cérémonies maçonniques, par exemple, pour introduire un dignitaire dans le temple. Un frère marche devant lui en portant un flambeau, symbole de la lumière qu’il représente.

Frère trois points :
Surnom donné dans le monde profane à un franc-maçon.

Gants blancs :
Symbole de la pureté. Dans une loge symboliste, les frères sont tenus de porter leurs gants blancs en permanence.

Gardien du temple :
Frère logé dans l’immeuble où est situé le temple et faisant fonction de concierge.

Hiram :
Personnage légendaire et biblique que tous les francs-maçons du monde considèrent comme le Maître des maîtres. Il est le centre de l’initiation à la maîtrise, véritable psychodrame autour de la mort d’Hiram.

Hospitalier :
Officier de la loge chargé de l’entraide.

Initiation :
Cérémonie rituelle par laquelle un profane est admis en maçonnerie.

Inspecteur :
Dignitaire d’une obédience délégué pour constater la situation d’une loge et en rendre compte aux instances supérieures.

Installation :
Mise en place du nouveau collège des officiels d’une loge, après leur élection. Cérémonie qui se renouvelle chaque année.

Landmark :
Mot anglais qui signifie « borne ». Au sens maçonnique du terme, règle constitutionnelle qu’il est interdit d’enfreindre sous peine d’irrégularité.

Toutes les querelles entre obédiences portaient généralement sur l’interprétation et l’application des landmarks.

Loge :
C’est le local aménagé rituellement, où se réunissent les francs-maçons. On l’appelle aussi le temple. La loge a aussi une autre signification: c’est l’ensemble des maçons composant un atelier.

Lowton :
Terme anglais qui désigne le fils du maçon (louveteau) lorsqu’il a été présenté à la loge et adopté. Il a le privilège de pouvoir, plus tard, être initié à 18 ans au lieu de 21.

Maillet :
Outil symbolique en bois ou en ivoire, réservé au vénérable et aux deux surveillants.

Maillets battants :
Honneur rendu aux dignitaires visiteurs. Le vénérable et les deux surveillants frappent leur plateau respectif d’une façon cadencée.

Marche du degré :
Ensemble de pas rituels que le maçon exécute en entrant dans le temple. Ces pas sont différents suivant le degré auquel l’atelier travaille.

Matériaux :
Désigne les mets lors d’un banquet rituel.

Métaux :
Désigne les signes extérieurs de richesse: argent, bijoux… mais aussi les passions profanes.
« Dépouiller les métaux » se dit lorsque le maçon rejette ses habitudes profanes. On dit aussi « laisser les métaux à la porte du temple »: un maçon « laisse ses métaux à la porte du temple ».

Mot de semestre :
Peut être comparé au mot de passe dans l’armée. Il est demandé par le frère couvreur à tout frère visiteur afin d’éviter l’intrusion de profanes. Il est changé tous les six mois.

Obligation :
Désigne le serment prêté par le profane au moment de son initiation.

Obole :
Désigne la somme, petite ou grosse, mais secrète que chaque frère verse pour les oeuvres maçonniques à la fin de la réunion de travail.

Office :
Charge propre à chaque officier de la loge.

Officier :
Une loge est dirigée par sept officiers, c’est-à-dire maîtres ayant une responsabilité particulière.

« Collège des officiers » désigne le corps constitué par les officiers de la loge.

Orateur :
Officier de la loge chargé de faire respecter la constitution et les règlements généraux.

Ordre ou « Ordre Maçonnique » :
Ce terme désigne l’ensemble de la maçonnerie dans le monde. Le « signe d’ordre »désigne une position que le maçon est appelé à prendre à certains moments des cérémonies rituelles.

Orient :
Direction symbolique d’où vient la lumière. C’est la partie de la loge où siège le vénérable. C’est aussi la ville où est située la loge. On dit par exemple « Orient de Bourges ».

Orient éternel :
On dit d’un maçon qui vient de mourir, qu’il « est passé à l’Orient éternel ».

Parrain :
C’est le frère qui a présenté un profane à l’initiation. Il est chargé de sa formation et doit le suivre durant toute sa vie maçonnique; il en est en partie responsable.

Parvis :
C’est l’antichambre du temple. La partie profane la plus proche du monde maçonnique.

Passage sous le bandeau :
C’est l’interrogatoire du profane candidat à l’initiation sous le bandeau.

Passé-maître :
Titre que l’on donne à un ancien vénérable.

Patente :
Autorisation délivrée à sept maîtres-maçons par une obédience pour la constitution d’une loge.

Pavé mosaïque :
Dallage rectangulaire semblable à un damier, situé au milieu du temple.

Pinceau :
Désigne la plume du secrétaire.

Pioche :
Désigne la fourchette du maçon dans les banquets rituels.

Planche :
Désigne tout écrit maçonnique, lettre, rapport ou travail philosophique.

Planche tracée :
Convocation adressée aux frères ou procès-verbal d’une séance de travail.

Plateau :
Table généralement triangulaire derrière laquelle se tient chaque officier de la loge.

Poudre :
Boisson dans un banquet rituel
poudre faible : l’eau
poudre blanche : le vin
poudre jaune : la bière ou le cidre
poudre fulminante : les liqueurs

Profane :
Désigne tout ce qui est étranger à la maçonnerie.

Recevoir la lumière :
Etre initié.

Réveil :
Retour à l’activité d’une loge mise en sommeil.

Rite :
Désigne l’ensemble des règles et l’ordonnancement du travail en loge. L’historien Ragon a recensé 52 rites différents.

Sable :
Désigne le sel dans les banquets maçonniques. Le sable jaune désigne le poivre.

Sac aux propositions :
Boîte ou sac destinés à recevoir les propositions que les frères pourraient faire dans l’intérêt de la loge.

Salaire :
« Recevoir son salaire » signifie recevoir la récompense de son travail maçonnique.

« Augmentation de salaire » ou « élévation »signifie passer au grade supérieur.

Saluer :
Au moment de l’entrée en loge, faire le signe correspondant au degré auquel travaille la loge.

Salut :
Ou « salut fraternel » formule de politesse.

Santé :
On dit « porter une santé », c’est-à-dire lever son verre et le boire en l’honneur de quelqu’un. Ce geste fait partie du « rituel de table ».

Sautoir :
Désigne un ruban en forme de collier tombant en pointe sur la poitrine, pointeoù se trouve, dans certains cas, accroché un bijou. La couleur des sautoirs varie suivant les obédiences et les fonctions. Son port est réservé aux officiers de la loge et aux dignitaires.

Sauvage :
« Loge sauvage »: se dit d’une loge qui n’est rattachée à aucune obédience.

Secrétaire :
Titre donné à l’officier de la loge chargé des procès-verbaux de chaque séance et du travail administratif.

Sérénissime :
Titre donné au Grand Maître d’une obédience.

Signe d’approbation :
Il n’est plus en usage. Il se faisait en étendant le bras droit, la main ouverte et en la laissant retomber pour frapper le. tablier.

Signe de détresse :
Ce signe est seulement connu des maîtres. C’est un appel au secours adressé aux frères.

Signe d’ordre :
C’est le signe symbolique du degré auquel l’atelier travaille.

Signe de reconnaissance :
Il permet aux francs-maçons de se reconnaître entre eux; il varie suivant le grade.

Signe vocal :
N’est plus beaucoup employé; il permet de demander la parole en loge. Le frère qui souhaite s’exprimer frappe son tablier de la main droite ouverte et étend ensuite le bras horizontalement main ouverte.

Sommeil: :
« Maçon en sommeil » ou « loge en sommeil » se dit lorsqu’il y a un arrêt provisoire d’activité maçonnique.

Suprême conseil :
Puissance maçonnique régissant les hauts grades (4e au 33e degrés).

Surveillants :
Officiers de la loge chargés de la formation et de la tenue des apprentis (1er surveillant) ou des compagnons (2e surveillant).

Tâche :
Désigne la part de travail attribuée à un maçon.

Tableau :
Désigne la liste des membres de l’atelier ou de la loge.

Tablier :
Pièce rectangulaire de peau ou de tissu que le maçon porte sur le ventre. Il est blanc et uni pour l’apprenti ou le compagnon, et décoré à partir du grade de maître.

Temple :
Désigne le local où se tiennent les cérémonies rituelles maçonniques, c’est-à-dire le siège de la loge.

Tenue :
Désigne la réunion maçonnique.

Tenue blanche fermée :
C’est une réunion qui a lieu dans des locaux maçonniques où l’orateur est profane, et le public composé uniquement de francs-maçons.

Tenue blanche ouverte :
Elle a lieu dans des locaux maçonniques (ce n’est généralement pas un temple). L’orateur est franc-maçon; le public est composé de profanes et de francs-maçons.

Tenue collective :
Tenue qui groupe les membres de plusieurs loges.

Tenue funèbre :
Cérémonie d’adieu ou de commémoration du décès d’un frère.

Tenue solennelle ou d’obligation :
Tenue habituelle de chaque loge. Elle est mensuelle ou bimensuelle.

Tirer :
S’emploie pour « tirer le canon »: terme de banquet maçonnique qui signifie boire, ou pour « tirer une batterie » qui signifie applaudir de façon rythmée.

Titre distinctif :
Désigne le nom particulier attribué à une loge.

Tracé :
Désigne l’écriture. On dit « la planche tracée » pour un procès-verbal de séance.

Travaux de table ou travaux de mastication:
Désigne le banquet maçonnique.

Très illustre :
Qualificatif attribué aux membres du Conseil de l’ordre au Grand Orient de France.

Très respectable :
Qualificatif réservé aux membres du Conseil fédéral de la Grande Loge de France.

Triangle :
C’est la réunion légalisée et répétée de 3 frères. C’est bien souvent le point de départ d’une loge.

« Le prix du triangle » c’est le prix de la participation à un banquet ou à une fête maçonnique. Le menu a généralement la forme d’un triangle.

Tronc hospitalier :
(dit aussi « tronc de la veuve » ou « tronc de solidarité ». Tronc destiné à recevoir l’obole des frères à la fin de chaque tenue pour les oeuvres d’entraide. Il peut y en avoir plusieurs.

Trône de Salomon :
Désigne le siège du vénérable.

Truelle :
Désigne la cuillère dans un banquet maçonnique.

Tuilage :
Opération qui consiste à vérifier qu’un visiteur est bien franc-maçon avant son entrée dans le temple. Le frère tuileur lui demande les « mots, signes et attouchements », son âge maçonnique et le mot de semestre.

Tuile :
Désigne l’assiette dans un banquet maçonnique.

Vallée :
Nom donné à la ville dans laquelle siège un « chapitre » du 18e degré.

Vénérable :
Nom donné au président d’un atelier, c’est-à-dire au premier officier de la loge. Il est élu pour un an et rééligible. On l’appelle « Vénérable Maître ». Un « vénérable en chaire » est un vénérable en exercice.

Veuve :
Les francs-maçons s’appellent « fils de la veuve » ou « enfants de la veuve ». D’après le dictionnaire universel de la maçonnerie, c’est « une assimilation du maçon à la destinée et à l’apothéose d’Hiram ». Rappelons que pour construire son temple « le roi Salomon envoya chercher Hiram de Tyr, fils d’une veuve de la tribu de Nepthtali , (I Rois, VII, 14 de la Bible).

Visiteur :
« Frère visiteur » se dit d’un frère qui vient assister aux travaux dans une loge autre que la sienne.

Voile :
Désigne la nappe qui recouvre la table dans un banquet maçonnique.

Voûte d’acier :
Lors de la réception d’un dignitaire, les frères, sur deux rangs, élèvent leur épée, pointe contre pointe, pour rendre hommage au visiteur.

Voyages :
Cheminements rituels à travers le temple pour symboliser les épreuves initiatiques.